ANATOMIE FONCTIONNELLE DES ORGANES SEXUELS DE LA FEMME



La sexualité fait partie intégrante de l’être humain et répond à des besoins d’intimité, d’amour, de tendresse, de chaleur et d’affection. Elle conjugue l’organisme, l’esprit et les émotions. Elle est également créatrice de lien social. Une sexualité épanouie est bonne pour la pleine santé. Les désirs, besoins, émotions et comportements qui sont liés au temps affective et à la sexualité sont bien pourvus et complexes. Il existe de nombreuses manières de vivre la sexualité, à l'aide de expressions et des rythmes différents. La sexualité est exigeante et fragile. Elle demande des efforts de compréhension de l’autre et une entente réciproque. Quand les besoins ou envies des partenaires ne correspondent pas, elle peut être source de souffrance. Il est essentiel de s'informer et de conduire bien informé sur un sujet qui concerne tous les êtres humains et ce dès le plus jeune âge. Des associations, comme Santé Sexuelle Suisse ( www. sante-sexuelle. ch ), peuvent vous fournir de multiples informations sur cette question et vous orienter lorsque vous avez une besoin

Les codes sociaux du couple sont sur le point de changer profondément : l’activité sexuelle se réalise de plus en plus souvent hors du mariage, puisque l’on assiste à une amélioration très importante des célibataires au sens légal du terme ( 38, 3 % en 2012 d’après l’Insee ). Le nombre de Français vivant seuls a augmenté de 50 % depuis les années 90, il est de 14 % actuellement. Les femmes sont les plus concernées : 5, 3 millions ( 16 % d’entre elles ) contre 3, 6 millions d’hommes ( 12 % ), parce notamment de convive important de divorces ( couples « kleenex » ) et du recul de « l’entrée » en ménage des femmes, à cause de leur carrière professionnelle. De plus en plus de femmes sont indépendantes financièrement et ont acquis un statut professionnel et social propre avec comme conséquence un changement des codes sociaux du couple : cette libération de la femme du couple patriarcal classique entraîne une remise en question de son positionnement pour le partenaire masculin. Celui-ci risque de perdre son identité masculine s’il n’intègre pas cette évolution de la femme ni la différence qui existe entre le but qui lui fut ancestralement dédié et sa masculinité propre. Beaucoup d’hommes restent en demande de couples établis, en véritable décalage avec des filles qui ont obtenu, parfois avec beaucoup d’efforts, leur indépendance et qui ne sont effectivement pas prêtes à concéder cette liberté chèrement acquise pour les affres du quotidien en couple ( « syndrome des chaussettes sales » ), ce d’autant qu’elles peuvent maintenant « engrosser » les. On s’éloigne donc de plus en plus de le lien « stable depuis au moins 6 mois » qui est le critère demandé dans la majeure partie des études en médecine sexuelle. L’urologue devra intégrer ces changements sociétaux dans sa pratique. Mais de nos jours de crise socioéconomique majeure, les valeurs refuges « famille » et « couple » sont au premier plan : c'est certain l’amour est contracyclique. La famille, élargie, recomposée, loin des normes du mariage des années 1960, est plus que jamais perçue en tant qu' un espace de plaisir, dans un monde en manque d’une vision d’avenir. Chez les personnes vivant seules ou dans les familles démembrées, ce remède sera absent. La quête de « l’âme sœur » est omniprésente, commercialisée par la création des sites de rencontre, spécialisés en tout genre ( sites pour personnes ayant des maladies sexuellement transmissibles… ), participation à des phéromones parties où un interlocuteur sera sélectionné par le choix d’un T-shirt porté plusieurs jours…

Les nouveaux moyens de communication font désormais partie du scénario des connaissances affectives et sexuelles. Dans l’enquête CSF de 2006 plus de 10 % des individus interrogées ( 10 % des femmes, 13 % des hommes ) s’étaient déjà inscrites à des sites de rencontre sur le net. Dans la mesure où il s’agit d’une nouvelle technologie autant que d’un mode informations complémentaires de rencontre, il n’est pas étonnant que ce soient les jeunes qui se connectent le plus ( près du tiers des jeunes de 18 à 24ans l’avaient déjà fait ). Chez les enfants, la part de filles était égale à celle des garçons, voire supérieure chez les 18–19ans ( 36 et 24 %, respectivement ). cependant, entre 25 et 39ans, hommes étaient à plusieurs reprises plus nombreux à se connecter. Cette participation à des sites de rencontre peut durer en des rendez vous sexuels, de façon plus fréquente pour les personnes de sexe masculin ( 7 à 10 % ) que pour les femmes ( 4 à 6 % ). Il est vraisemblable que l’usage de ce mode de rencontre va doucement s’étendre à des clubs plus âgés, tout en continuant à se répandre chez les enfants. L’enquête menée en 2006 donne le métier de photographe d’un paysage qui est sans doute appelé à muer rapidement. Il y a plus de 1000 sites de discussions actuellement dans l'hexagone. La libéralisation de la sexualité est telle qu’il existe également des sites dédiés uniquement aux personnes mariées, pour des rencontres extraconjugales organisées, dont la publicité s’étale à découvert dans les rues et les transports publics.

La reconnaissance des adolescents et des jeunes, comme des individus complètement, rend les Etats responsables de la protection et de l’application des droits à la sexualité et à la reproduction, en considération de la Convention internationale des Droits de l’Enfant ( CDE ), pour les pays qui l’auraient ratifiée. Un premier pas sera l’acceptation des adolescents et des jeunes mineurs de 20 ans en tant qu’êtres sexuels. Pour ceci, il serait opportun que les jeunes prennent conscience de leurs droits et que les Etats, les ONG, les communautés et les parents prennent sérieusement en considération les chantiers et l'enseignement de ces jeunes. L’Observation Générale ( OG ) n. 4 ( 2003 ) du comité international des droits de l’enfant exhorte les Etats parties à se conformer aux obligations contenues dans les articles 3 ( intérêt supérieur de l’enfant ), 17 ( accès aux informations et matériels visant à référencer le bien-être social, spirituel, moral et la santé physique et mentale ) et 24 ( droit de tirer profit des services médicaux et de correction ) de la CDE. Les gouvernements ont le devoir de s’adresser aux adolescents et aux jeunes en favorisant l’accès aux informations concernant la pleine santé sexuelle et reproductive, en éliminant les dangers qui empêchent l’accès aux mesures de contraception et aux produits santé, en mettant en place des campagnes de prévention contre les MST/VIH/SIDA et les grossesses précoces. La réalisation des programmes de prévention doit se faire avec la participation active des adolescents durant l’élaboration et de leur imaginée. Cela permettrait d'envoyer des messages et des informations adaptés aux droits et aux besoins spécifiques des adolescents en affrontant certaines questions tabous telles que l’homosexualité, la marginalisation des mères adolescentes et des jeunes infectés par les MST même des le VIH/SIDA. Le comité encourage les pays à adapter la diffusion des campagnes de prévention en ayant besoin de écoles, aux associations des jeunes, aux groupes religieux et communautaires, aux médias ( télévision, radio, journaux, magazines, internet ) et aux manifestations culturelles ( cinéma, théâtre et autres ).

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